TOGBA Gondo Brice: "Les bleus"

Foot - Bleus Leur France-Uruguay

Hugo Lloris : «C'était ma première sélection, un beau souvenir. A l'époque, c'était un match amical. Là c'est une rencontre de Coupe du monde. Ça aura une toute autre importance. Je me rappelle d'une équipe très coriace, très bonne dans l'utilisation et qui, de surcroît, sait très bien défendre. C'est le type de sélection complexe, difficile à manœuvrer. Il faudra être efficace -plus qu'on ne l'avait été au Stade de France- car on n'aura pas beaucoup d'occasions. Ils jouent très fermés».

France - Uruguay : 0-0, le 6 juin 2002, deuxième journée de la Coupe du monde

Emmanuel Petit : «Je me souviens d'une grosse frustration et d'une équipe qui a multiplié les provocations. On était obligé de gagner et on avait fait nul avec un expulsé (Henry), des suspendus -dont moi qui avais pris un jaune-, un blessé (Leboeuf), des poteaux. Bref, une succession d'éléments négatifs... Quelque part, c'était écrit. Durant toute la Coupe du monde, on a eu l'impression que les évènements nous étaient contraires, que la chance nous avait abandonnés. Face à ce type d'équipe, il faut s'attendre à un gros combat physique, à ce qu'elle te laisse le monopole de la balle pour exploiter la moindre faille. C'est le propre des France-Uruguay...»

France - Uruguay : 2-0, le 21 août 1985, finale de la Coupe Artemio Franchi

Alain Giresse : «C'était une finale au Parc des princes entre le vainqueur du Championnat d'Europe -nous- et celui de la Copa America -l'Uruguay-. Je m'en souviens parce qu'on avait vraiment eu une maîtrise totale du match. Rarement notre jeu avait été aussi fluide... Les Uruguayens, eux, manquaient de vitesse. Ils étaient un peu lourds derrière, mais très habiles techniquement. Je ne me souviens plus du deuxième buteur (Rocheteau), mais je sais que José Touré avait marqué sur une des mes passes. A l'époque, l'Uruguay ne faisait pas peur, mais il y a encore six mois, lors du tirage au sort, elle ne faisait pas peur non plus. Si on s'en méfie aujourd'hui, c'est parce que l'équipe de France, elle, n'a pas rassuré...»